Alors que le régime du président Nkurunziza a achevé son coup de force et mené tant bien que mal le pays aux élections, les médias burundais restent réduits au silence. Reporters sans frontières (RSF) demande la réouverture rapide et sans conditions des médias et des garanties de sécurité permettant le retour des journalistes qui ont dû fuir leur pays.
Les élections burundaises se sont tenues dans un black-out d'information voulu et maintenu par le régime du président Nkurunziza. Ainsi les électeurs burundais qui se sont rendus aux urnes (entre 40 et 80% selon les médias publiques, beaucoup moins selon les observateurs sur place) ont dû le faire dans un contexte d'information partiale et partielle, les médias audiovisuels privés du pays n'ayant pas été autorisés à émettre de nouveau avant le déroulement du scrutin.
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