Un collectif de sept candidats à la présidentielle de fin août ainsi que l'Union sacrée pour la patrie, avaient appelé ensemble à une marche pacifique contre la candidature du président Ali Bongo, estimant qu'il n'est pas Gabonais et qu'en vertu de la Constitution, il n'a pas le droit de se présenter au prochain scrutin. Ladite manifestation a dégénéré après l'intervention de la police.
En termes de bilan, on enregistre plusieurs blessés et de nombreuses arrestations. Comme on le voit, pouvoir et opposition campent sur leurs positions. Aux manifestations des opposants, le pouvoir avaient promis comme réponse, « la fermeté ». Déjà, il y a quelques jours, certains des contestataires de la candidature du président Bongo avaient été arrêtés puis libérés, alors que d'autres étaient toujours recherchés par la police. Avec l'évolution récente de la situation, on ne peut que croiser les doigts car de sombres nuages s'amoncellent dans le ciel gabonais. Du moins, Libreville a le sommeil trouble. D'autant que l'opposition qui réclame à cor et à cri l'invalidation de la candidature d'Ali Bongo, semble ne pas vouloir renoncer au combat.
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