Au Rwanda, 44 musulmans rwandais accusés de «terrorisme» ont comparu mercredi 15 mars à Kigali. Déjà reporté précédemment, l'examen sur le fond de l'affaire a été cette fois-ci renvoyé au 4 avril, la défense ayant demandé plus de temps pour prendre connaissance du dossier. Les prévenus avaient été arrêtés après que la police a abattu en janvier 2016 un religieux musulman rwandais soupçonné de recruter pour le compte du groupe Etat islamique en Syrie. Sans en apporter la preuve, elle avait alors assuré avoir «détecté la formation de réseaux terroristes» dans le pays. La communauté musulmane représente 2% de la population rwandaise. A ce jour, aucune attaque terroriste jihadiste n'a été recensée sur le territoire.
La petite salle de la haute cour de Kigali peine à contenir les quarante-quatre accusés et leurs proches venus assister à l'audience. L'une des rares à ne pas s'être tenue à huis clos depuis le début de cette affaire sensible. Parmi les prévenus, des hommes et des femmes au milieu desquels figurent quelques mineurs.
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