Depuis que le prédicateur Ibrahim Malam Dicko à la tête de ses talibés d'Ansarul Islam a pris le pari de créer dans le Nord du Burkina une théocratie musulmane, le sahel burkinabè s'est mué en un véritable far-west où les rapts le disputent aux assassinats. Dernière éruption de cette série de violences, l'exécution par balles de cinq personnes dans la nuit du lundi 24 au mardi 25 juillet dans le Soum, dans les villages de Ndidja, Sibé et Neyba. Ces victimes ont été identifiées par les forces de sécurité burkinabè comme étant des adeptes d'Ansarul Islam et étaient activement recherchées.
En revanche, ce que l'on sait moins, ce sont les circonstances dans lesquelles se sont déroulés ces malheureux évènements. En effet, alors que d'aucuns soupçonnent un règlement de comptes entre djihadistes lié à la succession de leur leader et guide spirituel Ibrahim Malam Dicko qui aurait péri il y a peu, d'autres pensent qu'il pourrait s'agir d'une attaque terroriste. Mais cette dernière hypothèse a été vite écartée par les forces de l'ordre.
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