Certes, la responsabilité de ces changements climatiques est quasiment imputée au monde industrialisé, dont les activités sont hostiles à l'écosystème naturel, mais ses effets ravageurs ne vont épargner aucun coin du globe.
La Tunisie, si consciente soit-elle d'un tel défi universel, passera-t-elle au vert ? Cela dit, a-t-elle les moyens de sa politique de lutte, en termes d'atténuation et d'adaptation ? Avec l'influence manifeste des séquelles écologiques cumulées, sous nos cieux, l'on ne peut point douter de l'ampleur de ce phénomène. Inondations récurrentes, désertification, érosion des sols, terrain accidenté, rareté de l'eau, déforestation, de quoi, alors, s'en tenir en priorité pour parer au plus urgent ? La réponse doit être globale, de façon que l'approche de traitement soit nécessairement transversale.
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