La justice française a condamné vendredi 27 octobre le vice-président équato-guinéen, Teodorin Obiang, à trois ans de prison avec sursis et à une amende de 30 millions d'euros avec sursis également. La cour a aussi ordonné la confiscation de l'ensemble des biens déjà saisis, dont un somptueux hôtel particulier avenue Foch à Paris, une des artères les plus cotées de la capitale. C'est la première fois qu'un responsable politique africain est condamné en France pour une affaire de « biens mal acquis ». Ce jugement a déclenché la colère de Malabo, qui compte poursuivre son combat contre ces démarches judiciaires.
Les avocats de Teodorin Obiang comptent faire appel de la décision de justice rendue vendredi à Paris. Car sur le fond, les autorités sont formelles : « L'Etat n'est pas victime de détournement de fonds de la part du vice-président », souligne Miguel Oyono, l'ambassadeur de la Guinée équatoriale à Paris.
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