A la veille du second tour de la présiddentielle prévu entre l'ex-star du football, George Weah, et le vice-président, Joseph Boakai, la Cour suprême a suspendu le 6 novembre la tenue du scrutin, à la surprise générale.
Sans fixer une nouvelle date pour l'élection, le président de la Cour suprême, Francis Korkpor, a simplement indiqué, lors d'une audience très attendue, qu'il est interdit à la Commission électorale nationale (NEC) de « tenir le second tour de l'élection jusqu'à ce qu'elle ait examiné les recours » du candidat arrivé en troisième position au premier tour, Charles Brumskine. Il a justifié cette décision au fait que le juge reproche à cette commission d'avoir fixé la date du 7 novembre et « préparé la tenue du second tour sans avoir au préalable examiné les plaintes faisant état d'irrégularités et de fraudes massives ».
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