La Chine, alliée traditionnelle du Zimbabwe, a-t-elle été prévenue du coup de force qui se préparait à Harare pour chasser Robert Mugabe du pouvoir ? Pékin fait comme si rien n'était et dit défendre son principe de non-ingérence, même si quelques jours auparavant, le chef des forces armées avait rendu visite aux hauts dirigeants chinois.
Non, la visite du général Constantino Chiwanga n'a pas servi à informer les autorités chinoises sur le coup de force à venir. Geng Shuang, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, a démenti une nouvelle fois ses spéculations, en soulignant que la venue du chef des armées « était prévue longtemps à l'avance et était approuvée par l'ex-président Mugabe ». Hier encore très attaché à son « vieil ami » Robert Mugabe, Pékin semble aujourd'hui vouloir tourner la page.
...