Les anomalies juridiques, cause de la suspension le 27 février 2018 du procès du putsch manqué du général Gilbert Diendéré, n'ont pas été corrigées. C'est ce que les avocats de la défense ont affirmé hier 19 mars 2018 au cours d'une conférence de presse qu'ils ont tenue à Ouagadougou. De ce fait, demain, ils soulèveront les mêmes problèmes à la reprise de l'audience dans la salle des banquets de Ouaga 2000.
«Nous avons été obligés d'échanger avec vous sur des éléments factuels qui, s'ils ne sont pas réglés, nous laissent penser à une condamnation certaine de nos clients.» C'est par ces mots que Me Christophe Birba a justifié cette conférence de presse des avocats des accusés dans le dossier Diendéré et 82 autres portant sur le traitement judiciaire du dossier du putsch manqué contre la Transition en septembre 2015.
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