La démission du directeur du Centre national de traitement (CNT) de la Centrale électorale continue à faire jaser dans l'opinion qui craint que le départ de cet ingénieur-informaticien ne puisse compromettre un processus assorti d'un fichier électoral corrompu, présentant de nombreuses anomalies telles que décelées par les experts de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF).
La démission-surprise du directeur du CNT de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), à moins de six mois des élections prévues d'ici à décembre, inquiète. Jonathan Seke Mavinga quitte la Centrale électorale à un moment crucial, mieux, à la veille de la convocation du corps électoral, le 23 juin, et de l'appel à candidatures. Qu'est-ce qui a bien pu se passer ? A la Céni où l'on joue à la tempérance, la tendance est de relativiser la démission du responsable de la cellule informatique qui, dit-on là-bas, n'aura aucune incidence sur le processus électoral. Au niveau du bureau, la version qui circule est celle de l'état de santé précaire de cet agent informatique. Dans sa lettre de démission datant du 9 juin, l'intéressé aurait justement évoqué son « état de santé » qui ne lui permettait pas « d'être efficace et de donner un bon rendement à son poste de directeur informatique » de la Céni.
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