Est-ce le début d'une exécution de la promesse faite par la Direction des Cultes au lanceur d'alerte, l'Evangéliste Barth Afolabi, sur cette affaire de camps de concentration appartenant à l'Apôtre Gabriel Kokou Douflé à Assrama et à Djagblé ? C'est la grande interrogation mais pour ce que l'on sait, depuis le 11 Mars dernier aux environs de 11h15 min, l'Apôtre Gabriel Kokou Douflé, est privé de liberté. L'homme après un bref passage devant le Procureur de la République, est déposé à la prison civile de Lomé.
« C'est depuis la semaine dernière qu'il a été interpellé par la Gendarmerie. On m'a demandé d'envoyer les victimes, les familles des victimes. Les gens sont partis là-bas, on les a interrogés, ils ont fait leurs dépositions, et également, il y a un pasteur Ivoirien et un pasteur Béninois. Eux aussi ils sont partis voir les Gendarmes, ils avaient pleins de preuves, ils avaient fait avec Douflé. Ce matin, Douflé s'est présenté devant le procureur avec deux témoins, le Pasteur Béninois et le pasteur Ivoirien. J'y étais également en qualité de celui qui avait lancé l'alerte, j'ai voulu voir cette affaire jusqu'au bout. On a été chez le 2ème Substitut, et là, il y a eu confrontation avec des preuves bien sûr. A toutes les questions qui sont posées à Douflé, s'il ne voulait pas nier, il répond que c'est Dieu qui lui a dit, c'est Dieu qui lui a donné ces révélations. Et surtout aussi, il a beaucoup insulté le Chef de l'Etat, il l'a beaucoup injurié, et dans écrits et même dans ses vidéos, on voit aussi l'intention de s'emparer du pouvoir ». C'est ce qu'a confié Barth Afolabi à nos confrères de la JVA.
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