C'est une nouvelle étape du bras de fer politique depuis la présidentielle de décembre dernier entre Umaro Sissoco Embalo, reconnu président par la Cédéao, et le PAIGC, parti historique, qui conteste les résultats et avait une majorité relative au Parlement depuis les élections législatives de mars 2019. Pour Umaro Sissoco Embalo, l'enjeu de la session parlementaire de lundi 29 juin était de taille : légitimer son Premier ministre nommé fin février.
La politique de la chaise vide. C'est la stratégie qu'avait choisie le PAIGC hier pour cette session parlementaire marquée par un important dispositif de sécurité. Le parti historique a dénoncé « un climat de terreur », et des « pressions » sur ses élus. Mais malgré les directives officielles, cinq députés PAIGC ont finalement participé, « pour sortir du blocage » selon eux.
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