Le président Azali Assoumani a décidé que cette année la cérémonie aurait lieu à Anjouan et non en Grande Comore où se trouve la capitale. Tout un symbole. En effet, s'il n'avait pas organisé en 2018 un référendum constitutionnel lui permettant de briguer deux mandats supplémentaires, le système de présidence tournante entre les îles aurait installé un chef d'État originaire d'Anjouan au pouvoir en 2021.
Pour l'occasion, un important dispositif de sécurité a été déployé sur l'île où le chef de l'État a échappé à une tentative d'assassinat en avril dernier. C'est un stade sous haute protection qui a abrité la célébration de l'indépendance ce lundi matin. Dans son discours, le président Azali a frontalement accusé l'opposition de bercer les Comoriens d'illusion en revenant sur le calendrier électoral d'avant le référendum constitutionnel.
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