« Union sacrée ». Le concept lancé par Félix-Antoine Tshisekedi, en marge de son message à la nation du vendredi 23 octobre, continue à faire son bonhomme de chemin. L'idée qui transparaît derrière dissimule mal l'intention du chef de l'Etat de reconfigurer l'Assemblée nationale qui, dans son format actuel, constitue un écueil dans la réalisation du programme sur la base duquel il avait été élu.
L'Assemblée nationale, estampillée majoritairement Front commun pour le Congo (FCC), ne lui facilite guère la tâche en plus du fait que ce regroupement politique compte dans ses rangs un Premier ministre constamment en porte-à-faux avec le chef de l'Etat sur plusieurs dossiers liés à la gestion du pays. Or, justement, le premier acte dans la quête d'une nouvelle majorité parlementaire pro Fatshi devra consister à contraindre le Premier ministre, sylvestre Ilunkamba, à la démission. Le fait de n'avoir pas constitutionnellement la mainmise sur ce dernier qui est l'émanation de la majorité FCC requiert, pour Félix Tshisekedi, l'obtention du quitus de l'autorité morale du FCC. Une démarche à laquelle n'adhèrent pas ses thuriféraires qui ne jurent que par la fin illico presto de la coalition FCC-Cach.
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