Le début du mandat présidentiel de Joe Biden est marqué de façon claire par la relance du dialogue entre les Etats-Unis et l'Europe que la doctrine de l' « America first », prônée et appliquée sans nuances par Donald Trump, avait sinon détruit du moins fortement ébranlé. S'il ne garantit pas aux Américains et aux Européens que l'entente durable issue des combats menés pour la liberté durant les deux guerres mondiales du siècle précédent est ou sera définitivement restaurée, il redonne à l'Alliance atlantique un nouveau souffle.
Un tel changement est d'autant plus important qu'il intervient dans le moment très particulier que vit le monde moderne avec, d'une part, le dérèglement climatique qui menace directement l'espèce humaine et, d'autre part, la mise en place de la nouvelle équation stratégique que suscite l'installation de la Chine au premier rang des puissances de la planète. Deux données fondamentales que Donald Trump, milliardaire et de ce fait obnubilé par une vision purement capitaliste du monde, n'avait pas insérées dans son raisonnement mais que Joe Biden, lui, a placées clairement au cœur de la nouvelle diplomatie américaine.
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