Il y a deux ans au Soudan, une révolution conduisait à la chute du président Omar el-Béchir après 30 ans de règne. Depuis plusieurs jours, à Atbara, petite ville du nord du pays qui a été l'épicentre de la révolution, des membres du NISS, les services de sécurité du président déchu sont jugés pour le meurtre de manifestants.
Devant le tribunal une cinquantaine de manifestants réclament la peine de mort pour les hommes de main d'el-Béchir, aujourd'hui sur le banc des accusés. Pour Said Ahmad, il faut que justice soit faite : « On demande que ces hommes soient pendus. On exige justice pour les martyrs. Je suis optimiste. C'est la première fois de ma vie que je vois des gradés des services de sécurité qui doivent rendre des comptes »
...