La MINUSMA a exprimé jeudi ses vives préoccupations concernant des cas d'amputation, survenus le 2 mai dernier, de mains et de pieds d'au moins trois civils, présumés coupeurs de route, capturés par des membres présumés du Groupe État Islamique au Grand Sahara dans le village de Tin-Hama, dans le cercle d'Ansongo, région de Gao.
« De tels châtiments corporels exécutés par des groupes armés en dehors de tout cadre légal sont de graves atteintes aux droits de l'homme, y compris le droit de tout être humain à un procès juste et équitable devant un tribunal régulièrement constitué », a déclaré le Chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), El-Ghassim Wane, condamnant fermement « ces actes ignobles ».
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