La société minière de Bakwamba, plus connue comme la MIBA, détenue à 80% par l'Etat et qui exploite les réserves diamantifères de la région, a signé cette semaine un protocole d'accord avec Alrosa, une entreprise minière russe, en vue de l'exploration puis éventuellement de l'extraction et du traitement des diamants dans plusieurs carrés miniers. Mais la Lucha s'inquiète pour deux raisons.
Ce qui inquiète en premier lieu la Lucha, ce sont les antécédents d'Alrosa en matière environnementale. En effet, la société russe est coactionnaire de l'entreprise angolaise Catoca, récemment à l'origine d'une pollution aux métaux lourds des rivières Kasaï et Tshikapa, qui a coûté la vie à 12 personnes et fait 4 500 malades.
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