Malanje — Le projet de lutte contre le commerce illégal d'espèces sauvages, lancé en 2020, par le Ministère de la Culture, du Tourisme et de l'Environnement, a été présenté ce mardi, à Malanje, dans le but d'instruire la population locale sur la nécessité d'arrêter les pratiques nocives sur la biodiversité.
Estimé à 20 millions de dollars, ce projet, dont l'objectif est de décourager le commerce illicite d'espèces sauvages, par la participation des communautés dans la gestion durable de la faune et de la flore, couvre les provinces de Bié, Cabinda et Malanje.
Lors de la cérémonie de présentation du projet, le directeur de l'Institut national pour la biodiversité et les aires de conservation, Aristófanes da Cunha, a déclaré que cette initiative visait à renforcer la politique, le cadre légal et institutionnel, la gestion de la faune, le conflit homme-animal, ainsi que le renforcement de la capacité des agences responsables du contrôle de la chasse illégale.
À son tour, le vice gouverneur provincial chargé du secteur politique, économique et social, Domingos Eduardo, a réaffirmé l'importance du projet dans la lutte contre l'extinction des espèces animales et végétales qui, par conséquent, appauvrit le parc national de Cangandala et la réserve naturelle intégrée du Luando.
Le responsable a souligné le renforcement de la surveillance pour la lutte efficace contre le braconnage, par conséquent, il a assumé l'engagement du gouvernement local dans la protection de la biodiversité.
La province de Malanje est dotée d'importantes réserves intégrales qui, si elles sont bien utilisées, pourraient favoriser l'activité touristique et permettre la collecte de fonds pour les caisses de l'État, a-t-il rappelé.
La réunion a rassemblé des membres du gouvernement provincial, des fonctionnaires du ministère de la Culture, du Tourisme et de l'Environnement, des autorités traditionnelles et ecclésiastiques, des étudiants et des invités.