Selon les autorités au Congo-Kinshasa, une nouvelle session des pourparlers inter-congolais doit se tenir d'ici deux semaines après une première étape à Nairobi, en présence d'une vingtaine de groupes armés.
Tout le monde n'a pas participé à la rencontre de Nairobi pas et certains mouvements s'en plaignent. C'est le cas du mouvement armé URDPC-Codeco, actif en Ituri. Selon leur porte-parole Gerson Baza Zukpa, le gouvernement manque de sincérité.
Nous n'avions jamais négligé les différentes négociations entamées par notre gouvernement. Malheureusement, le gouvernement n'a jamais facilité le retour d'une paix durable ou effective dans l'est du Congo en général. notre participation dans les pourparlers organisés au Kenya n'était pas facile [...] Notre position n'est pas encore claire sur notre participation aux prochaines assises. Cependant, nous invitons le gouvernement à vite intervenir pour éviter des désagréments et pour que nous fassions un rattrapage.
Gerson Baza Zukpa, porte-parole de l'URDPC-Codeco
Ni la Monusco ni la présidence n'ont souhaité réagir aux propos du groupe.
Un autre mouvement est absent, le MNLC basé principalement dans le Sud-Kivu. Il explique que les pourparlers de Nairobi sont une insulte aux Congolais, que ces négociations sont en fait contrôlées par le Rwanda. Selon le MNLC, le Congo abandonne sa souveraineté en acceptant de se mettre à la table des négociations.
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