Cameroun: Henri Fotso " Les fonds pour la construction des palais de la musique sont disponibles"

interview

Le Pca de la Sonacam, société de recouvrement de droit d'auteur a présidé le 6 mai dernier à Yaoundé, la cérémonie de réception des études de faisabilité pour la construction des palais de la musique dans trois villes du Cameroun.

Répondant ès qualité de communicateur de la Sonacam pour cette circonstance, Henri Le Sentimental (nom d'artiste) donne plus de précisions quant au projet.

Le Pca de la Sonacam, Ateh Bazore, contemple déjà les bâtisses dans ses rêves. Est-ce que le préalable de mise à disposition des terrains est réglé ?

Il ne s'agit pas d'un seul terrain. C'est trois terrains dans trois villes différentes pour trois Palais de la musique : Yaoundé dans un premier temps, puis Douala, Bamenda, et les autres régions suivront. Ces terrains seront acquis au fur et à mesure. Le premier site qui est Yaoundé sera présenté le moment venu. Pas avant trois mois et pas avant que les différents contrats ne soient signés. Car ce qui a été signé le 6 mai c'est un mémorandum d'entente qui nous conduit vers la signature des contrats.

Connaissant les difficultés rencontrées pendant l'Ag de la Sonacam (14 avril dernier), est ce vous ne rencontrerez pas de blocages administratifs ?

Pour l'AG, l'administration territoriale a déjà compris qu'elle avait été induite en erreur d'appréciation par des manipulateurs assoiffés de gains et de pourvoir. Le projet est une initiative privée qui obéit aux lois nationales et aux conventions internationales. Bien plus, la Sonacam est une société civile qui se développe afin de figurer parmi les instruments de l'émergence à l'horizon 2035. Vous comprenez que l'administration et l'État ne peuvent que soutenir un tel projet.

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Itf déclare financer le projet qui s'élève dit-il dans l'ordre de milliards Fcfa. Est-ce un prêt ? Si non quel est l'enjeu qui se trame en toile de fond ?

Nous sommes ici dans le registre d'investissements privés grâce à de capitaux privés. Même dans les églises et les mosquées, l'aumône vise un retour sur investissement : donnez et vous recevrez. C'est un partenariat gagnant-gagnant pour ainsi dire. ITF va gagner comme toute entreprise spécialisée qui finance un projet immobilier : les intérêts générés. A noter que certains aspects des contrats privés ne se divulguent pas pour de raison de droit moral et de droit des affaires.

Quelle partition les Etats-Unis vont-ils jouer le projet?

ITF est une entreprise américaine. Son investissement au Cameroun devra obéir aux lois américaines qui sont intransigeantes en matière financière. La présence d'une représentante de l'ambassade des États-Unis signifie que les autorités américaines s'informent du déploiement des entreprises américaines à l'étranger et restent disposées à les soutenir si nécessaire.

Le gouvernement des États-Unis ne financera pas ce projet dont les partenaires financiers sont privés, déjà connus et sont prêts pour agir aussitôt que les contrats sont signés. Bref, les fonds sont disponibles et attendent d'être décaissés pour la construction progressive de trois Palais de la musique au Cameroun

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