L'attaque terroriste survenue la semaine dernière à Kpékpankandji (préfecture de Kpendjal) aurait fait une quinzaine de morts du côté des assaillants, a révélé mercredi le ministre de la Sécurité, Damehame Yark.

Les corps auraient été récupérés par les djihadistes pour être enterrés de l'autre côté de la frontière, au Burkina Faso.

'Le chef de l'Etat a donné des instructions fermes, celles de ne pas céder un centimètre de notre territoire à ces gens', a déclaré le ministre.

La zone frontalière Togo-Burkina, très poreuse, est truffée d'extrémistes armés. Le pouvoir central à Ouagadougou a perdu le contrôle d'une partie du territoire.

Un autre pays s'inquiète de la poussée terroriste, c'est le Ghana dont le ministre de la Sécurité, Albert Kan-Dapaah, était à Lomé ce jour.

Huit soldats ont été tués et 13 autres blessés lors de l'attaque contre le poste militaire togolais.