Madagascar: Lutte contre les VBG - L'Association Fitia et l'UNFPA main dans la main

La lutte contre les VBG a réuni deux parties prenantes dont l'UNFPA et l'Association Fitia pour mettre en synergie leurs efforts à travers un mémorandum d'accord.

L'UNFPA et l'Association Fitia ont procédé, hier, à la signature d'un mémorandum d'Accord. Le but de ce mémorandum d'Accord est de fournir un cadre de coopération et de faciliter la collaboration entre les Parties dans les domaines d'intérêt commun notamment dans la mobilisation sociale et le renforcement des actions pour contribuer à la promotion de la planification familiale et l'élimination des violences basées sur le genre (VBG).

Ce mémorandum d'Accord est signé pour une période allant jusqu'en décembre 2023 en appui au plan de développement du Gouvernement. " (... ) la signature de ce présent accord, vient renforcer notre mission et accroître l'efficacité de nos activités. Afin que l'impact de nos actions soit davantage conséquent et concret, ensemble, persévérons dans la sensibilisation des populations sur les avantages du planning familial et sur les VBG au niveau national et inter-- national ; ensemble, trouvons le moyen de faciliter l'application de la loi sur les VBG, notamment en mettant en place des audiences foraines ; ensemble, améliorons le système de prises en charge des victimes au Centre Mahamasina, pour que nos services soient plus performants, tout en poursuivant les formations intégrées pour la réinsertion sociale des survivantes ; ensemble, soutenons l'auto-nomisation de ces femmes résilientes ", souligne Mialy Rajoelina, Première Dame, lors de son allocution.

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Impactant

Lors de son discours, la Première Dame note une amélioration dans la lutte contre les VBG, pour ne citer que la prise en charge des survivantes, l'existence du centre à Mahamasina. " L'ensemble des actions relatives aux VBG que nous avons menées jusqu'ici, ainsi que celles réalisées par tous les acteurs engagés dans cette lutte, ont permis une évolution dans la manière de penser et les mœurs culturelles ancrées.

Cette mesure appréciable met en lumière l'existence et l'importance des droits fondamentaux face à toute forme de violence. Nombreuses sont les victimes qui ont osé briser le silence pour prendre leur vie et leur avenir en main ", sou tien t -elle. Néanmoins, " il reste encore beaucoup à faire ", poursuit-t-elle. La Championne de la lutte contre les Violences Basées sur le Genre sollicite ainsi tout un chacun de continuer " à ne pas ménager nos efforts ". Les actions s'étendent vers le domaine du planning familial. L'UNFPA, à travers son représentant, n'a pas manqué de saluer la synergie d'effort entre les deux parties.

"La redynamisation et l'élargissement des partenariats, y compris ceux avec les organisations de la société civile, sont essentiels pour atteindre les trois résultats transformateurs, axés sur (a) mettre fin aux décès maternels évitables, (b) mettre fin au besoin non satisfait de planification familiale et (c) mettre fin à la violence basée le genre et toutes les pratiques néfastes, y compris le mariage des enfants." Comme l'a déclaré M. Koffi Kouame, Représentant de UNFPA Madagascar.

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