Sénégal: Des acteurs planchent sur une meilleure visibilité de l'évolution du secteur éducatif

Dakar — Des acteurs des sous-secteurs de l'éducation, de la formation et de l'enseignement supérieur se sont réunis pour échanger et diagnostiquer les besoins et faire des propositions visant à avoir une meilleure visibilité sur l'évolution et la mutation du secteur éducatif.

"Nous sommes réunis aujourd'hui avec tous les acteurs de plusieurs sous-secteurs de l'éducation pour procéder à la restitution d'une étude qui a été commanditée par le Conseil national du patronat (CNP) portant sur le diagnostic du secteur de l'éducation de la formation et de l'enseignement" a indiqué Papa Madické Diop.

Président du pôle excellence, formation, éducation, enseignement du Conseil national du patronat, il s'exprimait lors d'une journée d'échanges et de restitution de "l'étude diagnostique du secteur privé de l'enseignement et de la formation professionnelle au Sénégal".

L'étude a été commanditée par le CNP pour évaluer les différents secteurs de l'éducation, de la formation et de l'enseignement en vue de proposer un nombre de mesures, des perspectives de développement à l'Etat mais également aux différents partenaires sociaux.

"Le Sénégal est un pays jeune. Plus de 70% de la population ont moins de 35 ans. De fait, les demandes de formations sont exponentielles. Les entreprises aussi ont des besoins autour des problématiques qui ont émergées à partir de l'élaboration du plan Sénégal émergent (PSE)" a-t-il souligné.

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"Tout cela réuni, a-t-il relevé, fait que les acteurs réfléchissent à l'adéquation formation-emploi et à la relance des compétences qui seront déployées dans nos économies".

Par ailleurs, a ajouté Papa Madické Diop, que "fortes les recommandations formulées feront l'objet d'une évaluation interne entre tous les acteurs mais quelques-unes tournent autour de la reconnaissance des diplômes qui sont issues de l'enseignement privé, la formation ou l'enseignement supérieur aussi sur la fiscalité qui porte le développement de nos entreprises d'éducation".

"Nous sommes des entrepreneurs académiques. Il nous faut une fiscalité qui soit capable de propulser les sous-secteurs dans lesquels nous sommes" a dit M. Diop.

"La question du foncier et du label CNP ont été également discutés car, nous estimons que tous les acteurs réunis au sein du CNP doivent être capables de proposer un label de qualité qui permet à notre pays d'aller au-delà du territoire national et proposer des formations et d'enseignements à l'international", selon lui.

Il a dit que ces recommandations ressorties de leurs travaux seront étudiées en interne pour qu'un document de prospectives et de propositions soit mis sur la table des autorités.

Concernant la mise en place d'un répertoire des métiers évoqué, il est prévu, un répertoire de certification professionnelle.

"Nous pensons que c'est essentiel" a-t-il avancé. Il a ajouté qu'au CNP, les acteurs seront réunis en ce sens.

"A l'issue de toutes les formations proposées, nous devons disposer d'un référentiel et des labellisations fortes qui seront attachées à ces formations. C'est l'une des recommandations sorties de cette étude et qui sera certainement mise à l'œuvre très prochainement", a-t-il souligné.

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