Dans la capitale, les Librevillois n'ont pas boudé leur plaisir de participer à ce rendez-vous après deux ans d'arrêt pour cause de pandémie de Covid-19. Danses traditionnelles, dégustation des plats traditionnels, jeux de société ont rythmé ce festival qui s'est déroulé dans les jardins de la Maison de la radio, où la peinture a été l'une des principales attractions.
Dans son stand, le peintre Hervé Ntoutoume accueille ses visiteurs au rythme du Moungongo, une musique traditionnelle gabonaise. Ce festival lui procure beaucoup de bonheur. " Ça nous manquait beaucoup. Le coronavirus nous a pénalisé et, aujourd'hui, on se retrouve à faire des expositions qu'on ne pensait même plus avoir au niveau de Libreville ", raconte-t-il.
Plus loin, l'auditorium de la Télévision nationale, transformé en atelier de peinture et de dessin. Firmin Ollo est venu avec ses quatre enfants. " J'attends de voir la réalisation de leurs dessins, sinon de leur pensée ". Pinceau ou crayon à la main, une vingtaine d'enfants s'exercent à la peinture ou au dessin. " J'ai dessiné une plage où une fille surfe, avec un soleil et des nuages ", s'exclame une petite fille.
Meilleur dessinateur de presse au Gabon, Lybek qui supervise l'atelier est émerveillé par le talent de certains enfants. "C'est même dommage que ce soit quelque chose que l'on ne vit pas tous les jours ", affirme-t-il au micro de RFI. Les meilleurs tableaux réalisés durant les trois jours de festival seront exposés au musée national.