A l'occasion de la journée internationale de la paix, célébrée, le 21 septembre de chaque année, la Monusco, à travers sa Division de la communication stratégique et de l'information publique, en partenariat avec le club des Elites interuniversitaires, a organisé une session de formation et de partage le 21 septembre 2022.

C'était au Chapiteau de Pullman Grand Hôtel, avec pour thème, au niveau international : "Mettre fin au racisme. Bâtir la paix". Tandis que "la contribution de la jeunesse à la lutte contre les discours de haine, la discrimination, la désinformation et la manipulation dans la société congolaise" était le sous-thème adapté au contexte rd-congolais.

Plusieurs grands orateurs ont pris part à cette conférence. Parmi eux, Abdoul Aziz Thioye, responsable du Bureau conjoint des Nations Unies aux Droits de l'Homme (BCNUDH), qui à l'occasion a interpelé la jeunesse congolaise en ces termes : "Le nouveau monde de l'internet, 2.0, est un espace qui s'impose à nous aujourd'hui. Ainsi, plusieurs informations sont véhiculées par des influenceurs ou leader d'opinion selon leur vision et leur manière de concevoir le monde. Plus souvent, selon les contextes, la plupart des personnes font circuler des messages pouvant susciter la haine ou la révolte. Il se fait malheureusement que les jeunes sont les plus exposés à la mal information et à la manipulation".

Par cette session de formation, il était question de sensibiliser les jeunes à la prise de conscience au sujet des messages de haine véhiculés tant dans les réseaux sociaux que physiquement.

Sans expérience, la jeunesse est une proie facile pour les hommes Politiques. Ils ont la facilité d'être manipulés par des leaders d'opinion, qui leur pousse à commettre des actes qui, des fois, nuisent à la paix. Et cette conférence avait pour objectif de munir les jeunes de toutes les armes possibles afin de se protéger contre les leaders d'opinion, ceux qui les utilisent pour leurs propres intérêts.

Cette conférence qui a servir de renforcement des capacités leur permettra d'affronter, avec assurance, les leaders d'opinion communément appelés influenceurs.

Le jeune doit protéger son pays en luttant contre la propagation des messages de haine, en évitant de faire la promotion des messages haineux mais de dénoncer cela.

La RDC mérite de vivre en paix, alors "jeune, devient dispensateur de paix pour ton pays".