En Centrafrique, les députés ont retrouvé lundi le chemin de l'hémicycle. Une rentrée parlementaire qui intervient quelques jours à peine que la Cour constitutionnelle a invalidé le décret du président Touadéra mettant en place un comité de rédaction d'une nouvelle Constitution. Le sujet a été évoqué par Simplice Mathieu Sarandji, le président de l'Assemblée nationale, dans son discours d'ouverture.
Simplice Mathieu Sarandji a rappelé que les décisions de la cour constitutionnelle s'imposent à tous, et que le gouvernement en a " pris acte ". Il appelle la population à rester unie et calme suite à la décision de la cour : " Mes très chers compatriotes, l'atmosphère qui était lourde hier, chargée de réelsrisques d'affrontements, est en passe de se répandre aujourd'hui à la suite de la prise de position du gouvernement qui prend acte de la décision. En conséquence, j'exhorte la population centrafricaine entière à observer le calme dans l'unité.
Inquiétude concernant les attaques verbales contre l'institution
Il se dit inquiet toutefois de la persistance de discours " de division " dans le pays : " Malheureusement, certains de nos compatriotes continuent de se lancer dans les invectivesoutrancières, grossières, mensongères, de la décision de la Cour constitutionnelle. Unelittératurepolitique quin'attendpas la République centrafricaine. Je ne peux pas comprendre que certains compatriotes n'ont pas encore tiré le suc de ce que nous avons vécu en termes de division en notre sein. "