Cameroun: Un jour avant sa mort,Martinez Zogo se serait rendu chez Mbarga Nguelé lui demander une garde

4 Février 2023

Selon certaines révélations, le journaliste Martinez Zogo était filé plusieurs jours avant son assassinat, par les tueurs des services de sécurité de l'État. Des sources rapportent que l'ayant senti de plus en plus, le chef de chaîne d'Amplitude FM se serait alors rendu le lundi 16 janvier 2023 auprès de Martin Mbarga Nguelé le délégué général à la Sûreté nationale ( DGSN), lui faire part de l'urgence de le protéger.

Des sources rapportent que le patron de la police camerounaise aurait alors refusé de recevoir le journaliste qui selon les mêmes sources, était pourtant un de ses informateurs. Des révélations font état de ce que le journaliste Martinez Zogo et Martin Mbarga Nguelé se connaissaient très bien, et entretenaient quasiment une relation de père et fils, le présentateur de la célèbre émission

" Embouteillages", appelant celui qui est le plus vieux policier du monde ( presque 91 ans), " mon père".

Selon des proches, Martinez Zogo se savait particulièrement traqué le soir de son kidnapping, et avait eu du mal à rentrer directement chez lui, une fois le travail terminé. " Il était resté à réfléchir pendant près d'une heure après le travail, assis de l'autre côté, au bar. Il semblait soucieux. Je me dis qu'il réfléchissait sur le chemin le moins risqué à emprunter, pour retourner à la maison. On ne sait pas s'il avait informé en vain certaines autorités militaires de la ville sur son cas, ou alors, s'il avait confié ses craintes à quelques journalistes, parents, amis et connaissances", fait savoir un de ses collaborateurs, sous le sceau de l'anonymat. Pour des experts en criminologie, l'exploitation minutieuse des téléphones de Martinez Zogo par les opérateurs de téléphonie mobile, est déterminante pour arriver aux commanditaires et assassins. Pour ce criminologue, le contenu de ses téléphones les deux dernières semaines de sa mort, est capitale.

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Quoiqu'il en soit, l'assassinat ignoble de Martinez Zogo est choquant à plusieurs titres. Primo, un fils de gendarme non secouru par des gendarmes, capturé sur le mur d'une brigade de gendarmerie. Secundo, et si l'hypothèse selon laquelle il n'aurait pas été reçu par le patron de la police, un jour avant sa mort, était vraie, cela serait encore plus choquant. Et selon d'autres sources, la première fille de Martinez Zogo actuellement en formation à la gendarmerie, comme élève- sous officier.

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