Sénégal: Education nationale - Cheikh Oumar Anne «vend» les chantiers entrepris

Le Musée des Civilisations Noires a accueilli hier, lundi 27 mars, une rencontre de partage sur les chantiers du ministère de l'Education nationale. A cette occasion, le ministre Cheikh Oumar Anne est revenu sur la politique des «daaras», la construction de nouveaux lycées, la réforme des curricula, l'utilisation du numérique, entre autres points.

Le ministère de l'Education nationale s'est engagé dans plusieurs chantiers, en vue de conformer le système éducatif aux innovations pédagogiques. Présidant hier, lundi 27 mars, une rencontre de partage sur la mise en oeuvre des actions phares de son département, en présence de plusieurs acteurs de l'Education dont des membres de la société civile, des enseignants, des parents d'élèves, des partenaires financiers, le ministre de l'Education nationale a salué l'intégration des «daaras» dans le système éducatif.

«En conséquence, l'Etat octroie désormais un budget aux daaras pour lesquels une Journée nationale est instituée, depuis le 18 janvier 2023», a indiqué Cheikh Oumar Anne. Il a rappelé que la «construction à Kaffrine et à Sédhiou de deux lycées d'intégration nationale pour l'équité et la qualité élargit la carte scolaire des établissements d'excellence». Selon le ministre de l'Education nationale, «les importantes réalisations participent au renforcement de l'équité territoriale et sociale».

%

En effet, la réforme des curricula fait également partie des chantiers du ministère de l'Education nationale. «Concernant la qualité améliorée, la révision des curricula est l'un des réajustements nécessaires à la prise en charge des préoccupations du système éducatif. Le processus de cette révision est déjà lancé et, eu égard à la complexité et à l'importance de la tâche, l'empressement et l'improvisation sont à bannir systématiquement car il s'agit ici de l'avenir de nos élèves et de celui du pays», a fait savoir Cheikh Oumar Anne. Et d'ajouter : «La révision des curricula occupe le premier rang des priorités et des exigences de notre département».

Le ministre de l'Education nationale n'a pas manqué de rappeler «les bonnes performances de notre système éducatif». «En 2022, les taux de réussite au CFEE, au BFEM et au Bac sont respectivement de 73,80%, 70,38% et 51,9%. Il faut signaler que c'était la première fois qu'on obtenait un taux de réussite au Baccalauréat supérieur à 50%», a dit Cheikh Oumar Anne.

En ce qui concerne la transformation digitale, il a souligné «qu'elle va modifier en profondeur la relation élève-enseignant-apprentissage». «Avec le développement de nouvelles applications numériques, les élèves vont apprendre autrement. Ils seront plus autonomes dans le processus d'acquisition de connaissances. Dans cette dynamique, les procédés pédagogiques des enseignants vont considérablement changer et les parents pourront plus efficacement encadrer leurs enfants. Ça va aussi transformer les processus et les procédures de la gestion administrative de nos services, les délais de traitement des dossiers individuels des personnels d'enseignants et administratifs», a déclaré le ministre de l'Education nationale.

Il a profité de l'occasion pour informer que «des réflexions sont en cours pour améliorer l'organisation de la traditionnelle cérémonie du Concours général».

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.