Congo-Brazzaville: Nucléaire - Le Congo adhère à la convention sur la protection physique des matières

Le projet de loi autorisant l'adhésion du Congo à l'amendement de la convention sur la protection physique des matières nucléaires a eu le quitus du Sénat, le 28 mars, au cours d'une séance plénière.

Intervenant à cette séance, la ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation technologique, Delphine Edith Emmanuel, s'est réjouie de l'approbation de la convention par le Sénat avant de relever son intérêt.

« Cet amendement auquel le Sénat vient présentement de décider d'adhérer est déterminant parce qu' il améliore la sécurité des installations. Vous allez nous reprocher que nous n'avons pas d'installations nucléaires en tant que tel mais nous avons un certain nombre de sources nucléaires dans notre pays, notamment dans les hôpitaux pour guérir certaines maladies, dont le cancer et bien d'autres, dans les plateformes pétrolières puisque nous utilisons certaines sources nucléaires », a-t-elle signifié.

La ministre a poursuivi: « Nous sommes dans un contexte où nous avons de nouvelles menaces au niveau international du fait du terrorisme et donc les sources nucléaires, de même que les installations qui abritent un certain nombre de matières nucléaires, doivent faire l'objet de surveillance ».

Elle a rappelé que le Congo a adhéré à cette convention en 2021 et qu'un amendement a été élaboré par les cent cinquante Etats parties visant à accroître, à améliorer la sécurité non seulement de l'usage des sources nucléaires mais aussi des installations.

« C'est notre partition que nous venons de poser ici, c'est un message fort. Nous sommes membres de cette communauté internationale et il s'agit pour nous de participer avec les autres Etats à toute cette protection et à faire de telle sorte que les sources nucléaires, les installations nucléaires, ne puissent pas être utilisées à d'autres fins », a conclu la ministre.

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.