« Un réseau d'arnaqueurs et de trafic des êtres humains, basé à Accra au Ghana, en complicité avec des sujets congolais résidant à Accra, ayant des répondants au Congo, illustre par des propositions des offres d'emplois illusoires aux jeunes congolais via les réseaux-sociaux, en prélevant des sommes d'argent sur ceux-ci puis les faire voyager par route ou par avion pour rejoindre le Ghana », indique une note de la Centrale d'intelligence et de la documentation. Le document appelle à renforcer la vigilance au nom de la lutte contre le trafic des êtres humains et l'immigration clandestine préjudiciable à la jeunesse.

Il convient de souligner qu'en matière des droits humains, le Congo ne cesse de renforcer son arsenal juridique. « La présente loi s'applique à toutes les formes de traite de personnes qu'elles soient de nature nationale ou transnationale ou qu'elles soient ou non liées à la criminalité organisée », souligne l'article 2 de la loi n°22-2019 du 17 juin 2019 portant lutte contre la traite des personnes. Cette loi donne, en effet, aux juridictions congolaises la compétence pour connaître tous les faits de traite des personnes commis par un ressortissant congolais ou à l'encontre d'un ressortissant congolais ou à l'encontre d'une personne résidant en République du Congo. Autant les services habilités doivent redoubler de vigilance, autant les jeunes ont intérêt de veiller au grain afin de ne pas tomber dans ce genre de pratique condamnée par la loi.