C'est à travers l'ouvrage anthropologique, sociologue, historique et culturelle écrit en 1895 par le fonctionnaire colonial allemand Léopold Conradt dénommé « les Ngoúmba Du Sud Cameroun » décrits après un long séjour chez eux. Que ce livre a été traduit par le français Gilles René Vannier, objet d'une cérémonie de dédicace tenue le 22 novembre dernier au Centre International pour le Patrimoine Culturel et Artistique ( CIPCA).
Plus de 30 aspects tracés de la vie du peuple Ngoúmba pendant la période coloniale de façon breve sans toutefois dénaturer la pensée du fonctionnaire colonial allemand Léopold Conradt auteur de cet ouvrage sont traduits dans une rétrospection de ce qu'il y'a eu à cet époque-là, et ce qui se fait aujourd'hui, "une étude comparative", car d'après le traducteur Gilles Vannier lors de sa prise de parole en présence des hommes de médias et quelques représentants de l'association les Ngoúmba du monde :« j'apporte aux gens des éléments afin qu'ils apportent leur propre opinion » .
Il faut le préciser, la civilisation du peuple Ngoúmba, écrit par Léopold Conradt se déroule dans le sud Cameroun plus précisément à Lolodorf, cette partie du pays qui était très aimé des colons allemands.
Le français Gilles René Vannier auteur et déclencheur de la rencontre littéraire de ce 22 novembre à Yaoundé au Cameroun est un africain dans l'âme , car depuis l'âge de 10ans, il s'est intéressé sur l'histoire des peuples Africains, cas pratique de ce jour "le peuple Ngoúmba" car selon ses dires « les Allemands pendant la période coloniale ne voulaient pas qu'on sache ce qui se passait durant cette période là » voilà l'une des raisons l'ayant poussé à traduire ce texte écrit en allemand, plus loin encore il poursuit en disant la culture Bantou, l'esclavage, le niveau de détails des textes , voilà l'intérêt majeur pour moi d'avoir accepté traduire ce livre en 88 pages 3 parties édité aux éditions Ifrikya en ce mois de novembre.
En outre, il s'agit tout simplement dans les colonnes de cet ouvrage d'un administrateur coloniale qui donne son ressenti par rapport au peuple Ngoùmba avec des éléments factuels : comment se passait le deuil au village chez les Ngoùmba, la naissance d'un enfant, mariage, l'esclavage, etc..
Selon l'administrateur colonial Allemand Léopold Conradt la tribu Ngoùmba se divise en plusieurs sous-groupes les Bigbãl, les Ntí, les Ntoúnga, les Biouanngui, les Biouèlè et les Sâbâl.
Cependant, l'un des atouts majeurs de cet ouvrage figure en page 79 avec le lexique Ngoùmba traduit en français, établi d'après les termes Ngoùmba utilisés par l'auteur et leur traduction en allemand y ait mentionné, une aubaine d'un intérêt historique, culturel et anthropologique que devrait se munir chacun de nous....( Réapropriation) même si encore entre les peuples Ngoùmba la question d'identité d'appartenance à un tel clan fait encore débat entre « Les Mabi, Mabèa, et les Ngoùmba ».
Un mot sur l'auteur.
Léopold CONDRADT, était un ancien fonctionnaire colonial allemand, un collecteur en ethnologie (le musée d'ethnographie de Berlin compte dans ses collections 23 objets collectés par lui) et surtout un collecteur en entomologie (par exemple, le Muséum d'histoire naturelle de Paris compte dans ses collections au moins 73 insectes qu'il a collectés). Planteur, il a effectué de nombreux voyages dans le monde , en Afrique et au Cameroun où il fut chef de poste à Lolodorf jusqu'en 1895, et chef de la station de Johann Albrechtshöhe ( lac Barombi Mbo) de 1895 à 1899.