En marge de ses Assemblées annuelles, le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a organisé une conférence sur le thème : « Marchés des capitaux africains / Mettre la finance au service de l'Afrique ». L'objectif est la libéralisation du potentiel des secteurs financiers au service du développement de l'Afrique.
En Afrique, le secteur financier reste en deçà de son potentiel de facteur de croissance. Le Groupe de la BAD veut amener les gouvernements africains, les partenaires au développement, ainsi que les opérateurs privés à conjuguer leurs efforts pour exploiter pleinement les capacités du secteur financier. Il veut que ce dernier soit le catalyseur du développement économique et un contributeur à la réduction de la pauvreté sur l'ensemble du continent.
A l'occasion de ses Assemblées annuelles qui se tiennent à Dakar, la Banque s'est penchée sur le thème : « Marchés des capitaux africains / Mettre la finance au service de l'Afrique ». Selon Stefan Nalletamby, coordonnateur du partenariat « La Finance au service de l'Afrique », celui-ci vise à étendre l'accès de l'ensemble des secteurs de l'économie aux services financiers et à les mettre véritablement au service du développement du continent. Pour le vice-président chargé des Finances du Groupe de la BAD, Thierry De Longuemar, le marché de la finance en Afrique est fragmenté et il faut le soutenir en s'appuyant sur les décideurs.
Beaucoup de spécialistes sont intervenus pour faire le point sur le marché obligataire dans leurs régions ou leurs secteurs. C'est le cas de Pierre Van Peteghem, le trésorier du Groupe de la BAD, de Mamadou Sereme, le directeur adjoint chargé des services bancaires de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'ouest (Beceao), du vice-président de la Banque ougandaise chargé des Opérations et du management des devises, Stephen Kaboyo, de Gabriel Fal de Compagnie de gestion financière et de bourse (CGF), de Leon Myburgh, le spécialiste de l'Afrique au Sud du Sahara de Citigroup, etc. Par rapport aux pays ou à la région, les marchés obligataires africains ont leurs spécificités certes, mais les difficultés mentionnées par les intervenants sont presque les mêmes. Ainsi, ils ont, entre autres, plaidé pour une réglementation nationale, une harmonisation des marchés et de la fiscalité, un planning annuel des émissions d'Etats.
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Stefan Nalletamby