La communauté africaine hors du continent souhaite un retour aux sources. C’est le constat qui est fait, dans un besoin imminent de construire, de moderniser mais aussi d’investir chez soi, la diaspora africaine est en effervescence et ce malgré les défis socio-politiques qui animent les différents États.
Vivant à l’étranger pour de nombreuses raisons qui vont d’une personne à une autre, ces africains d’origine se sentent attirés par la terre qui les a vu naître pour bon nombre. Pour certains, qui sont nés ailleurs qu’au continent ils éprouvent un besoin qui est celui de prendre connaissance de leurs origines.
Au gré des informations qui résonnent sur le retour des africains en leur terre, on a l’impression d’être dans un roman aux allures panafricaines.
Au Salon Business Africa 2025 qui s’est tenu le 1eret 2 mars 2025 à Paris en France, ce sont des thématiques d’envergure qui ont été mises sur table. Parmi elles, la promotion de l’entrepreneuriat africain, qui met en lumière les innovations, la créativité et le savoir-faire des entrepreneurs africains.
La Conférence Permanente des Chambres Consulaires Africaines et Francophones (CPCCAF), quant à elle, indique que l’édition 2025 de ce salon a reçu environ 4500 visiteurs venus de divers horizons d’Europe. Parmi lesquels, des leaders d’opinion, des entrepreneurs, des investisseurs et des professionnels de secteurs différents.
Si cette édition a été un tremplin, il faut dire que le besoin premier de ces événements d’envergure soit celui d’un retour aux fondamentaux, encore dit « retour aux sources » qui se démontre par cet amour propre de l’Afrique.
Au moment où de nombreux jeunes sont en train de prendre la mer, ceux-là qui y sont arrivés de manière formelle ou informelle, « éprouvent » le désir de voir le continent changer, c’est-à-dire d’atteindre un niveau supplémentaire.
Pour certains Entrepreneurs tels que le PDG de Bloomfield Investment Corporation, Stanislas Zézé, qui prône l’investissement au pays, « les gouvernants doivent anticiper, et cela sur le type d’emploi qui peut absorber les jeunes, le type d’économie qu’il faut pour nourrir toute la population, l’occuper, l’organiser mais aussi la structurer » et surtout, poursuit-il lors de son entretien sur RFI, « que l’Afrique devient ce continent qui va avoir une importance significative ».
Si à ce jour le potentiel de l’Afrique n’a pas encore atteint sa cime, il est important de signaler que dans l’ombre, des africains se donnent d’assaut pour redorer les couleurs de l’Afrique longtemps stigmatisée par de nombreux fléaux qui ne la définissent pas.