Le directeur de l'Office national des écoles privées (ONEP) met en garde contre la multiplication des écoles francophones et anglophones à Madagascar. Certains de ces établissements scolaires ne seraient pas homologués. " Nous avons effectué une vérification sur quinze écoles qui font des publicités de leurs établissements, au mois de juillet. Certains de ces établissements scolaires qui suivent un régime particulier ne sont pas homologués, selon nos constats ", affirme Marcellin Tsarasidy, directeur de l'ONEP, hier.
Tous les établissements scolaires qui ne suivent pas le programme scolaire malgache, doivent obtenir une autorisation du pays dont ils suivent le système éducatif. Cette autorisation fait partie des pièces que le ministère de l'Éducation nationale exige pour la délivrance de l'autorisation d'ouverture.
Étudier dans ces écoles non homologuées peu t détruire l'avenir d'un élève. Les parents et l'élève vont encaisser des pertes de temps et d'argent. " L'élève ne pourra pas s'inscrire à l'examen officiel, comme au brevet ou au baccalauréat français, par exemple, si l'établissement n'a pas obtenu un accord du consulat ", enchaîne Marcellin Tsarasidy.
Droit de regard
Ce directeur évoque, en même temps, que l'élève pourra avoir des difficultés à passer les examens officiels malgaches, si jamais, il doit basculer vers le système éducatif malgache.
Il en appelle aux parents de vérifier l'établissement auprès duquel ils inscrivent leurs enfants. Il souligne que les parents ont le droit de regard sur les paperasses de l'établissement. Le directeur de l'ONEP incite, par ailleurs, les établissements à régulariser leur situation.
Pas moins de soixante établissements anglophones ou francophones sont recensés dans le Grand Tanà, selon l'ONEP. Même certains établissements de grand renom ne seraient pas encore réglo au niveau du ministère de l'Éducation nationale. Marcellin Tsarasidy rappelle que seul le ministère de l'Éducation nationale délivre l'autorisation d'ouverture.