Un mari violent pourchassait sa femme en coupecoupe, à Mandritsara. Il a blessé un gendarme qui s'était interposé. Il a mortellement reçu une balle dans la poitrine.
Une violence conjugale a nécessité d'agir au plus vite, à Antsirabe Centre, une localité appartenant au district de Mandritsara, dans la Sofia. Elle a malheureusement viré au pire. Mercredi soir, aux environs de 21 heures, des gendarmes ont fait diligence pour régler une affaire de couple qui était sur le point de s'envenimer.
Le chef fokontany a demandé leur intervention puisque le voisinage semblait impuissant à maîtriser le mari équipé d'une arme blanche. Présents sur place, des gendarmes du poste fixe d'Antsirabe et ceux d'Antsiatsiaka devaient mettre fin à cet acte de violence. Au fait, pour une raison que l'entourage ignore, le mari en question, fou de rage, cherchait à traquer sa femme avec un coupecoupe tranchant. Il courait après elle à travers le village.
Décédé
Les habitants n'osaient ni le capturer ni sauver sa femme, alors qu'ils étaient assez nombreux à assister à la scène menaçante. L'homme dangereux, identifié comme Johnny, a finalement mis la main au collet de son épouse. Il était en train de s'en prendre à elle et de brandir son sabre quand le gendarme principal de deuxième classe Julio Mamilaza s'est jeté sur lui.
Le forcené s'est tourné contre le chef. Il s'est servi de sa machette pour le frapper. La lame est passée par son front et a enlevé son pouce droit. Les circonstances ont amené le collègue du gendarme blessé à faire parler la poudre. Il a visé l'agresseur avec son fusil. Bilan, celui-ci a reçu la balle dans sa poitrine. Il est mort sur le coup.
Sa victime, le gradé, a été transportée à l'hôpital Vaovao Mahasoa, à Mandritsara, dans un état d'urgence absolue. L'équipe médicale l'a immédiatement prise en main, ce qui lui a sauvé la vie. Son état de santé s'améliore progressivement, selon les dernières nouvelles. Au village d'Antsirabe Centre, le corps du défunt a été confié à la population et aux membres de sa famille. Certes, l'émoi reste palpable, mais cela n'a aucun effet sur l'ordre public, d'après les autorités locales.