XIXe Sommet de la Francophonie. La Cité Internationale de la Langue Française a justifié son nom, en accueillant hier un ballet de chefs d'Etat et/ou de gouvernement membres de la Francophonie.Adéquation PGE-OIF.
Le président malgache était accompagné par la Première Dame parée du « lamba » traditionnel. Reflétant pour l'occasion, la diversité de cultures dans la grande famille francophone qui est unie par la langue de Molière. Andry et Mialy Rajoelina ont été accueillis à 12h30 précises par Emmanuel et Brigitte Macron ainsi que par la Secrétaire Générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, sur le perron du château de Villers-Cotterêts, un monument historique comme le sont les liens entre la France et les pays membres de la Francophonie.
Y compris Madagascar dont la Politique Générale de l'Etat (PGE) est en adéquation avec les objectifs stratégiques de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Notamment au niveau des « trois piliers » du programme du locataire d'Iavoloha, en l'occurrence, le capital humain, l'industrialisation et la bonne gouvernance.
Victoire diplomatique
Le nouveau Secrétaire Général de la Commission de l'Océan Indien (COI), Edgard Razafindravahy a également été accueilli l'instant d'avant par le maître de l'Élysée et son épouse avec à leur côté la SG de la Francophonie. Un moment marqué par une séance photo comme cela devrait être ensuite le cas entre le couple présidentiel français et son homologue malgache.
En tout cas, le fait de voir hier le maître de l'Élysée accueillir deux fois de suite des Malgaches est trop inédit pour être souligné. Ce qui témoigne de la place de Madagascar qui était en quelque sorte mise en vedette hier à Villers-Cotterêts. Une autre « victoire diplomatique » pour reprendre les propos du président Andry Rajoelina concernant les récents succès de Madagascar sur la scène internationale.
À savoir, la Vice-présidence de la 79ème Assemblée générale des Nations Unies (AGNU) pour le mandat 2024-2025 ; la Présidence de la SADC en 2025. Sans oublier l'accueil du Vème Sommet de la COI à Nosy Be en 2025 qui est la suite logique de l'élection d'un Malgache au poste de SG de la Commission régionale, sur proposition justement du président Andry Rajoelina.
Une nouvelle victoire diplomatique n'est pas à écarter en la personne de Richard Randriamandrato. « Les indicateurs de la Francophonie sont au vert. Ils font état de candidatures de francophones brillants comme le Djiboutien, le Malgache et le Mauricien à la Présidence de la Commission de l'Union Africaine », a fait savoir la SG de la Francophonie.
Espace régional
« La diplomatie qui défend la souveraineté nationale et l'intégrité territoriale », a déclaré Emmanuel Macron, lors de l'ouverture du XIXe Sommet de la Francophonie. Un discours urbi et orbi ou plutôt en plein air, sous le ciel de Villers-Cotterêts, une commune située dans le département de l'Aisne qui a vécu hier à l'heure de la Francophonie. Un espace francophone auquel fait partie la Grande Ile.
« De Madagascar à Maurice, en passant par la Réunion et les Comores, c'est une langue qui unit cet espace régional », a souligné le président français, dans son intervention durant laquelle il a cité Madagascar par deux fois. Comme il a accueilli à deux reprises des Malgaches. Pour Madagascar, il s'agit d'une double mention voire même d'une triple mention avec le soutien diplomatique de la SG de la Francophonie à la candidature d'un francophone au siège de l'Union africaine à Addis-Abeba.
