Originaire de Vohipeno, un homme de 60 ans a été victime d'un meurtre prémédité dans le district de Betioky-Atsimo. Suite au crime, l'ordre public serait menacé.
C'est une découverte atroce. Mercredi matin, à 9 heures, alors qu'il gardait ses boeufs à un kilomètre du village de Sakoampolo, dans la commune de Savazy II, du district de Betioky-Atsimo, un garçon a eu une peur bleue en tombant sur un corps sans vie ensanglanté. Il a immédiatement couru prévenir les habitants. Le maire a ensuite alerté la gendarmerie.
La victime, identifiée comme Lehita, âgé de 60 ans, ne portait qu'un simple caleçon. Des cordes étaient enroulées autour de son torse, de ses genoux et de ses jambes. Sa tête était enveloppée dans un sac en polypropylène tissé et il était bâillonné. Des estafilades profondes ont été constatées à divers endroits de son corps, auxquelles aucun être humain ne pourrait survivre.
En début d'après-midi, les gendarmes sont arrivés sur les lieux de cette découverte macabre, où le meurtre a été commis. Selon l'enquête de voisinage qu'ils ont menée, le sexagénaire venait de Vohipeno. Son neveu, résidant à Sakoampolo depuis presque quatre ans, est connu comme marabout.
Mésentente
Ce dernier a fait venir son oncle en lui proposant un emploi comme gardien de chèvres. Lehita a donc quitté Vohipeno pour rejoindre le district de Betioky-Atsimo. Il a été accueilli à Sakaraha par son neveu.
Depuis son arrivée à Sakoampolo, il dormait seul dans une maison, car il ne s'entendait pas du tout avec la femme de son neveu. À cause de cette mésentente, il a décidé de retourner à Vohipeno et a demandé au couple de le raccompagner.
Tous les trois ont alors prévu de faire le trajet à pied, ce mercredi-là, jusqu'à Sakaraha. Le neveu a demandé à ses beaux-parents de transmettre à son oncle de les suivre, car sa femme et lui devaient partir un peu plus tôt.
C'est la dernière fois que les habitants du village ont vu le couple. Personne n'a aperçu Lehita ce jour-là, si ce n'est lorsqu'il a été découvert sans vie. Le couple n'est rentré au village que lorsque leurs parents leur ont demandé par téléphone de revenir. Les gendarmes ont orienté leur enquête vers eux.