Une vingtaine de partis politiques se sont réunis ce mardi pour coordonner leurs efforts face au président Azali Assoumani et à sa gestion de l'État. Cette initiative intervient alors que le président, blessé au couteau en septembre, n'a toujours pas présenté de bulletin de santé officiel. Deux commissions ont été mises en place pour organiser une riposte commune.
Le leader du parti Orange dénonce l'absence du chef de l'État à l'Assemblée générale des Nations unies et au sommet de la francophonie.
Daoudou Abdallah Mohamed est aussi revenu sur la réunion du jour et l'état de santé du chef de l'État. Le président des Comores, Azali Assoumani, avait été blessé lors d'une attaque à l'arme blanche le 13 septembre dernier.
« L'objectif de cette réunion est d'organiser l'opposition, de mutualiser les forces et les actions à mener afin de réconcilier le pays, de faire face aux multiples crises socio-économique qui secouent notre pays. Nous assistons à un empêchement qui ne dit pas son nom. Dans ces conditions il est de notre devoir d'utiliser tous les moyens légaux possibles devant conduire à la mise en place d'une transition inclusive ou exclusive ».
Pour Mohamed Jaffar Abbas, coordinateur du Collectif des candidats à la présidentielle de janvier dernier, cette réunion est une démonstration d'unité de l'opposition. « Ceux qui ne croyaient pas qu'il était possible que l'opposition s'unisse dans sa globalité, et bien aujourd'hui on a montré l'exemple que si ça peut se réunir. Jeudi une assemblée générale va entériner les décisions finales. Et en même temps il y aura aussi une commission chargée de s'occuper de la structuration de cette assemblée qui réunit tous les partis politiques. »
Dans quelques mois sont prévues les élections législatives et communales. Des échéances qui, pour le moment, ne font pas partie des objectifs prioritaires de ce collectif de l'opposition.