Quand la volonté y est, rien n'est plus impossible et les professionnels du sabotage, dresseurs d'obstacles, de toute nature, devant tous les projets ou même les idées de projets, ne peuvent plus agir et se retrouvent dans l'obligation de se terrer ou de faire le gros dos dans l'espoir de voir passer la tempête.
En l'espace de moins d'une semaine, trois importants dossiers de développement ont été examinés par le gouvernement, dossiers que l'on croyait difficiles à résoudre, voire impossibles à approcher, dans la mesure où tous les gouvernements précédents n'ont pas réussi même à proposer la possibilité d'en débattre.
Il s'agit, d'abord, du dossier épineux de l'Office des terres domaniales, c'est-à-dire les centaines de milliers d'hectares de terres agricoles appartenant à l'Etat ainsi que les fermes récupérées par le ministère des Domaines de l'Etat et demeurant inexploitées alors que les jeunes ingénieurs agricoles souffrent du chômage et remplissent quotidiennement les cafés et les salons de thé, voire longent les murs et les rues de leurs villes et villages.
Désormais, le gouvernement s'attellera à l'oeuvre pour que l'Office des terres domaniales renoue avec sa vocation initiale de locomotive de développement de la production agricole et pour que ces fermes étatiques reprennent le flambeau et évitent au pays l'importation fort coûteuse en devises de produits agricoles que notre pays s'énorgueillissait d'exporter à travers l'ensemble des marchés mondiaux.
Il est question, ensuite, de l'examen, vendredi 11 octobre, lors d'un Conseil ministériel restreint présidé par le Chef du gouvernement Kamel Maddouri, d'un projet de loi organique relatif aux structures sportives.
Ce projet de loi, tant attendu par les sportifs, introduira une nouvelle approche en matière de gouvernance de ces structures et optimisera leur gestion financière et administrative.
En plus clair et pour user du langage que les sportifs attendant le projet saisissent sans complication, la future loi sur les structures sportives mettra fin définitivement à un diktat exercé depuis des décennies par certains visages qui ont fait des fédérations et des organisations sportives leur propriété privée.
Enfin, la décision ou la mesure revendiquée par l'ensemble du paysage économique national et appelant à l'annulation de l'incrimination de la détention des sommes en espèces égales ou supérieures à 5.000 dinars.
Le Conseil ministériel a, en effet, décidé la suppression de cette disposition, «suite aux problèmes posés dans la pratique de son application».