Cérémonie de passation de pouvoir au Botswana ce lundi 4 novembre. Le nouveau président Duma Boko, est entré officiellement en fonction. Dans son discours, il a salué une transition démocratique « sans drame, sans appréhension ou acrobaties » sous l'approbation de Mokgweetsi Masisi, président sortant ; le nouveau président en a profité pour mettre en avant la démocratie de son pays.
C'est vrai qu'au terme d'une élection qui a détrôné un parti au pouvoir depuis 1958, on a été habitué à autre chose. Et c'est justement pour se féliciter de cette transition paisible que Duma Boko, président nouvellement élu, a fait l'éloge de la démocratie botswanaise : « Son Excellence, a-t-il déclaré en référence au président sortant, m'a appelé et m'a assuré qu'il cèderait le pouvoir et nous voici aujourd'hui sans aucune appréhension et sans acrobaties ».
Il est vrai qu'avant même l'annonce des résultats complets, le président sortant Mokgweetsi Masisi avait déjà reconnu sa défaite. Aujourd'hui à l'occasion de la passation de pouvoir, il l'a encore rappelée, en déclarant que son parti doit désormais « apprendre » comment « être une minorité d'opposition » ; sur un total de 61 places, le parti sortant a remporté 3 sièges, loin derrière les 31 de l'alliance de gauche menée par Duma Boko.
C'est dans ce contexte que ce dernier a tenu à marquer la différence entre son pays et les autres ; car pour lui « si nous étions dans d'autres pays, (...), nous serions plongés dans des troubles civils, les sortants refusant d'accepter les résultats ».