Tunisie: Rachid Amari - 'Éradiquer la corruption dans les transports, une priorité nationale'

18 Novembre 2024

Le ministre du Transport, Rachid Amari, a affirmé, dimanche soir, lors de la séance plénière conjointe de l'Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) et du Conseil national des régions et districts (Cnrd), consacrée à l'examen du budget 2025 de son ministère, la nécessité de combattre la corruption et les lobbies dans le secteur des transports. Il a souligné que ces dossiers font l'objet d'un suivi rigoureux et que la lutte contre ces fléaux reste une priorité.

Lors de son intervention, le ministre a indiqué que le ministère avait déjà commencé à mettre en oeuvre des mesures pour améliorer la situation du secteur des transports dans toutes ses branches. « Nous avons dépassé la phase d'analyse des problèmes qui ont marqué la dernière décennie et avons identifié les domaines prioritaires d'intervention », a-t-il déclaré.

Un secteur affaibli par le manque d'investissements

Le ministre a dénoncé un déficit d'investissements dans les infrastructures et le renouvellement des flottes de transports terrestres au cours des huit dernières années, ce qui a conduit à une dégradation accélérée des équipements. Il a précisé que, faute de financements suffisants pour l'acquisition de nouveaux véhicules, le ministère avait opté pour l'achat temporaire de bus d'occasion afin de pallier les besoins urgents.

Interrogé sur l'augmentation des tarifs des billets d'avion de Tunisair pour les Tunisiens résidant à l'étranger, Rachid Amari a tenu à rappeler que la compagnie nationale propose des offres promotionnelles spécifiques, incluant des réductions tarifaires, une augmentation des franchises bagages et une flexibilité dans les réservations.

En réponse à une question concernant la création d'entreprises régionales de transport terrestre, le ministre a expliqué que celles-ci doivent financer environ 70 % de leurs budgets par leurs propres revenus. Il a souligné que leur mise en place nécessite une réflexion approfondie et une planification stratégique pour garantir leur viabilité.

Le ministre a également annoncé que l'Institut National de la Météorologie (INM) travaille sur un projet de loi visant à interdire la circulation d'informations météorologiques non fiables. Il a dénoncé l'utilisation de modèles météorologiques américains et européens, disponibles gratuitement en ligne, par des plateformes non officielles. Ces pratiques, selon lui, provoquent la propagation de rumeurs et d'informations erronées, semant la confusion parmi le public.

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