Le chef de l'État congolais Denis Sassou-Nguesso a lancé le 21 novembre 2024 la 5G, propriété de la compagnie de téléphonie mobile MTN Congo. Cet internet haut-débit devrait, espère l'entreprise, attirer plus d'investisseurs. Tandis que l'Association des consommateurs demande, elle, une électricité permanente : les coupures actuelles pourraient nuire à son fonctionnement.
La scène se déroule sur la place du siège social de MTN Congo, en plein centre-ville de Brazzaville. Avant que le président Denis Sassou-Nguesso n'appuie sur le bouton, pour lancer la 5G, Farial Dickobat, chef des projets de cette entreprise, a expliqué les avantages de ce réseau de haute capacité : « Vous savez, la 5G nous apporte beaucoup. Je vous donne un exemple économiquement : aujourd'hui avec la 5G, on peut s'immerger dans un cours à distance. Nos enfants, nos jeunes frères, peuvent apprendre dans les écoles des grandes universités de l'Occident, sans se déplacer. Economiquement, ça rapporte déjà beaucoup. Et, en plus, on peut découpler tout ce qui est aspects du commerce en ligne. »
Pour Arthur Lecka, manager produits chez MTN Congo, la vitesse de la 5G est impeccable : « Ce réseau de cinquième génération nous apporte une meilleure expérience en termes d'accès à internet. Les vitesses, par exemple, seront plus rapides. »
Un courant électrique stable pour faire fonctionner la 5G
De son côté, Dieudonné Moussala de l'Association des consommateurs pense qu'il faudrait aux Congolais un courant stable pour faire fonctionner la 5G : « Il faut faire accompagner (la 5G) par l'électricité. La vieille maman qui a son téléphone doit le charger. »
Selon MTN, le Congo est le premier pays a lancé la 5G dans la sous-région. Pour l'heure, elle est déployée à Brazzaville et Pointe-Noire, avant d'atteindre les autres coins et recoins du pays.
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