Un vol suivi d'agression au couteau s'est produit dans une agence de la société de transfert d'argent Ria, aux Comores. Un suspect malgache a été arrêté et un autre recherché.
Le sang a coulé au cours d'un braquage avec arme blanche, hier matin, dans une agence de transfert d'argent de Ria, à Volo Volo (Moroni). Selon des médias locaux, l'acte a été perpétré par deux Malgaches. L'un aurait été appréhendé par les Forces de l'ordre juste après l'acte.
L'autre, identifié comme Heritiana Ronald Florent Rasolonjatovo, a réussi à prendre la poudre d'escampette sans laisser la moindre trace. Un avis de recherche, accompagné de sa photo, a été publié par la Gendarmerie nationale des Comores.
« Il est soupçonné de complicité de vol aggravé d'agression au couteau. Il est actuellement en fuite », précise l'avis de recherche, qui ajoute que « le fuyard est considéré comme très dangereux ».
Une enquête a été rapidement ouverte par la Brigade de recherche à Moroni pour déterminer les véritables circonstances du crime glaçant. À ce stade de l'investigation, aucun détail supplémentaire n'a été divulgué.
D'après les informations relayées par des sites d'information comoriens, les deux malfaiteurs se sont introduits dans l'agence et ont violemment attaqué le caissier, âgé de 24 ans, dans le but de voler l'argent qui se trouvait sur place.
Coups de couteau
Ils ont ensuite asséné le jeune homme de plusieurs coups de couteau, notamment à la tête. Après leur forfait, ils ont immédiatement vidé les lieux. Le montant du butin, s'il y en avait, n'a pas été communiqué.
La victime, qui assurait la permanence dans l'agence ce jour-là, a été transportée à l'hôpital El Marouf, mais elle a succombé à ses blessures quelques heures plus tard, à en croire le site Comores-infos. La gendarmerie et la police ont intensifié les contrôles et les recherches pour trouver et mettre la main au collet de Heritiana Rasolonjatovo.
Cette agression gravissime, impliquant des ressortissants étrangers, a choqué de nombreux habitants de Moroni, d'autant plus que ce n'est pas un cas isolé. Par le passé, un autre établissement à Mkazi avait été également dévalisé par des Malgaches. La situation nécessite une attention particulière.