Congo-Brazzaville: Transition énergétique - Le pays a encore du chemin à faire

Le cercle de réflexion "Thinktank Carrefour" a organisé, le 6 décembre, à Brazzaville sa 29e session des "Vendredis Carrefour". A cet effet, les participants venus de plusieurs pays d'Afrique ont débattu de la problématique de la transition énergétique en Afrique. Faisant le point du processus au Congo, il ressort que le pays, bien qu'il dispose de beaucoup d'atouts, doit mouiller le maillot pour atteindre l'objectif.

La 29e session des "Vendredis de Carrefour" s'est tenue sur le thème « L'Afrique face aux enjeux de la transition énergétique ». De nombreux participants venus, entre autres, du Sénégal, de la République démocratique du Congo, de la République centrafricaine et du Congo pays hôte, ont débattu de la mise en oeuvre de la transition énergétique en Afrique entendue comme le passage de l'énergie fossile à l'énergie renouvelable.

Dans le fond, il en est ressorti qu'en Afrique, le potentiel y est mais le continent peine à atteindre ce noble objectif par manque de financement, d'autant plus que ce passage nécessite des financements conséquents. Développant le sous-thème « Le Congo et la transition énergétique », les experts ont fait l'état des lieux de la production et de la distribution de l'énergie en République du Congo et rappelé les défis que le pays doit relever pour y parvenir. Il en découle que le pays regorge d'indéniables atouts naturels qui peuvent lui permettre de bien assurer cette transition avec réussite.

Ces experts ont reconnu que le Congo est en bonne voie, étant donné que plus de 70% de son énergie est produite par le gaz naturel à partir de Pointe-Noire, une matière très peu polluante à travers le monde.

Mais, selon eux, certes le pays affiche sa volonté d'atteindre l'objectif mais doit encore redoubler d'engagement pour y parvenir, en mobilisant de gros investissements dans la production des énergies renouvelables à travers les panneaux solaires et les éoliennes. Le but étant de limiter la pollution très nocive à l'environnement, qui détruit la couche d'ozone et favorise le réchauffement climatique.

«La transition énergétique se définit comme le fait de quitter l'énergie fossile qui émet des gaz nocifs qui détruisent l'atmosphère, pour migrer vers les énergies renouvelables, propres et décartonnées. Si nous ne réussissons pas la transition énergétique, nous sommes voués à la mort. En Afrique, plus de 600 millions de personnes n'ont pas accès à l'énergie, ce qui est inacceptable au 21e siècle. Nous devons donc éradiquer la pauvreté énergétique », a souligné Bruno Jean Richard Itoua qui a présidé les assises.

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