- Les contrats à terme sur le cacao ont dépassé les 12 000 dollars la tonne à New York, marquant un record.
- Cette décision intervient alors que les inquiétudes concernant la baisse de la production en Côte d'Ivoire, premier producteur mondial de cacao, s'intensifient.
- La production de la Côte d'Ivoire en 2024-25 devrait s'élever à 1,9 million de tonnes, ce qui est nettement inférieur aux prévisions initiales.
Les contrats à terme sur le cacao ont dépassé les 12 000 dollars la tonne à New York, marquant un record, alors que les inquiétudes concernant la réduction de la production en Côte d'Ivoire, le plus grand producteur de cacao au monde, s'intensifient. Les prix ont bondi de 7,4 % pour atteindre 12 636 dollars la tonne, triplant cette année en raison des craintes d'un temps sec et d'une activité réduite sur le marché.
Selon ADM Investor Services, les conditions sèches en Afrique de l'Ouest, aggravées par l'harmattan, devraient réduire la production de cacao en février et mars.
La production de la Côte d'Ivoire pour 2024-25 devrait s'élever à 1,9 million de tonnes, ce qui est nettement inférieur aux prévisions initiales du gouvernement qui tablaient sur 2,1 à 2,2 millions de tonnes.
Points clés à retenir
La flambée record des prix du cacao met en évidence les pressions sur l'offre alors que la production peine à répondre à la demande mondiale. La Côte d'Ivoire, qui produit plus d'un tiers du cacao mondial, est confrontée à une mauvaise récolte, ce qui aggrave les pénuries de stocks après le déficit record de la saison dernière. Les stocks des entrepôts américains, liés aux contrats à terme, sont à leur plus bas niveau depuis deux décennies, tandis que la liquidité des marchés reste faible, ce qui amplifie la volatilité des prix. Aucune pluie n'étant prévue en Afrique de l'Ouest et l'Harmattan étant imminent, de nouvelles perturbations de l'approvisionnement pourraient entraîner des hausses de prix, ce qui poserait des problèmes aux acheteurs mondiaux qui dépendent de la stabilité des marchés du cacao.