- Le Nigeria a approuvé un accord de 1,3 milliard de dollars permettant à Renaissance Africa Energy d'acquérir les actifs pétroliers terrestres de Shell Plc.
- Renaissance est un consortium d'entreprises locales comprenant ND Western, Aradel Holdings et Waltersmith Group.
- L'accord s'est heurté à l'opposition de groupes de la société civile, dont Amnesty International, qui ont fait part de leurs préoccupations en matière de droits de l'homme.
Le Nigeria a approuvé un accord de 1,3 milliard de dollars permettant à Renaissance Africa Energy, un consortium d'entreprises locales, d'acquérir les actifs pétroliers terrestres de Shell Plc. Cette décision, annoncée par le ministre des ressources pétrolières, Heineken Lokpobiri, revient sur le rejet de l'opération en octobre.
Renaissance, détenue par des entreprises telles que ND Western, Aradel Holdings et Waltersmith Group, prendra le contrôle de Shell Petroleum Development Co, marquant ainsi une étape dans la stratégie à long terme de Shell visant à se retirer de la région du delta du Niger. Shell a confirmé avoir reçu la notification de l'approbation et examine actuellement la décision.
L'opération s'est heurtée à l'opposition de groupes de la société civile, dont Amnesty International, qui ont fait part de leurs préoccupations en matière de droits de l'homme et ont demandé que des garanties soient mises en place avant d'aller de l'avant.
Points clés à retenir
Cette approbation souligne l'importance accordée par le Nigeria à l'augmentation de la propriété locale dans son secteur de l'énergie. Elle fait suite à une décision similaire prise en octobre, lorsque les actifs terrestres d'Exxon Mobil ont été vendus à Seplat Energy. Pour Shell, cette vente s'inscrit dans le cadre de sa stratégie globale de recentrage des opérations onshore difficiles, en particulier dans des régions telles que le delta du Niger, sur des projets offshore et d'énergie plus propre. Si la transaction renforce la participation locale dans le secteur pétrolier, les préoccupations relatives à la gouvernance, aux droits de l'homme et à la transparence opérationnelle seront déterminantes pour l'impact à long terme de ces transferts d'actifs sur l'industrie énergétique nigériane.