L'Alliance nationale pour le changement (ANC, opposition) a annoncé le retrait de son unique représentant à la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
Un retrait qui intervient dans un contexte de rejet du processus électoral en cours, qui doit aboutir aux premières élections sénatoriales du Togo, prévues le 2 février prochain.
L'ANC a manifesté à plusieurs reprises son désaccord avec l'organisation des élections sénatoriales, dénonçant un processus qu'elle juge « antidémocratique » et « contraire à la souveraineté et à la dignité du peuple togolais ». Le parti considère ces élections comme une mascarade destinée à conforter le régime en place, au détriment d'une véritable représentation démocratique.
L'ANC dispose également d'un siège à l'Assemblée nationale, mais Jean-Pierre Fabre, le leader du parti, a décidé de ne pas siéger. Une curieuse conception de la démocratie.