Le 8 janvier, aux environs de 20 h, des tirs nourris ont été entendus à N'Djamena, la capitale du Tchad, à proximité du palais présidentiel. Des hommes armés auraient attaqué l'intérieur du palais présidentiel.
En réponse, l'armée tchadienne a immédiatement bouclé toutes les voies menant à la présidence. Des chars et des véhicules blindés ont été déployés dans les rues de la capitale, se dirigeant vers le palais présidentiel.
Ces événements ont semé le trouble auprès des riverains et des populations voisines.
Le ministre des Infrastructures, Aziz Mahamat Saleh, a déclaré sur sa page Facebook : "Rien de grave, pas de panique, la situation est sous contrôle."
De son côté, le Porte-Parole du Gouvernement, Ministre d’Etat et des Affaires Étrangères, Abderaman Koulamallah, vêtu d'une chemise bleue et d'un pantalon blanc, une arme à la ceinture, a affirmé dans une vidéo publiée sur Facebook : « C'est un petit incident qui s'est passé... tout est calme. On défend notre pays au prix de notre sang… Nous allons anéantir tous ces rigolos qui pensent remettre en cause l'intégrité de notre pays. Toute cette tentative de déstabilisation a été éradiquée. »
La situation semble désormais sous contrôle, bien que les autorités n'aient pas encore fourni de bilan officiel concernant cet incident. Néanmoins, les Tchadiens, de l'intérieur comme de l'extérieur, restent inquiets.