L'Alliance nationale pour le changement (ANC), formation politique de l'opposition, a officiellement demandé le retrait de tous ses représentants siégeant au sein de la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
Cette décision s'inscrit dans la continuité de sa position de rejet du processus électoral en cours, notamment en ce qui concerne les élections sénatoriales prévues pour le 15 février.
Dans une déclaration publique, Isabelle Améganvi, vice-présidente de l'ANC, a dénoncé la présence de représentants, y compris des individus inconnus du parti, au sein des bureaux de vote sous l'étiquette de l'ANC.
« Nous constatons que, malgré notre décision de ne pas prendre part au processus des élections sénatoriales, la Céni positionne des représentants, y compris des personnes inconnues de l'ANC, pour représenter notre parti dans les bureaux de vote », a-t-elle déclaré.
L'ANC s'oppose à la nouvelle Constitution, adoptée en 2023, qu'elle considère comme une remise en cause des acquis démocratiques.